miércoles, 16 de septiembre de 2015

Le PEP prend racine au Monténégro








Après avoir conduit sept PEP au Monténégro, petit pays de la péninsule balkanique, les animateurs bénévoles font une pause durant l’été avant de reprendre les ateliers en octobre. Pour répondre à la demande et à l’enthousiasme de deux organismes d’accueil, trois autres PEP sont déjà prévus pour 2016.
Le Centre d’éducation civique, où s’étaient tenus plusieurs PEP pour tout public, et le Centre pédagogique, qui le présentait à des éducateurs, vont fondre les deux ateliers en un seul qui se déroulera début octobre.
L’annonce des PEP sur les sites des deux organisations, les recommandations des participants et les 13 passages de Caroline Jovicevic (directrice et animatrice du PEP) sur les trois principales chaînes de télévision nationales ont amené 60 à 70 personnes à vouloir s’inscrire à chacun des ateliers, pour 50 places disponibles. Le PEP figure désormais dans le catalogue des cours facultatifs et accrédités proposés à l’ensemble des éducateurs du Monténégro. Ce qui évidemment lui donne une bien plus large visibilité.
En juillet, le Centre d’éducation civique a décerné un prix à Caroline et à son mari, Janko, pour avoir fait connaître le PEP aux gens du Monténégro. Un beau signe de reconnaissance pour ce couple qui vit dans une maison très isolée sur le lac de Skadar, sans aucun accès routier : lorsqu’ils partent animer un PEP, il leur faut suivre pendant 15 minutes un sentier de chèvres escarpé pour arriver à leur garage. Là, ils se changent et roulent une vingtaine de kilomètres jusqu’à la capitale Podgorica. Après chaque atelier, ils enfilent leurs chaussures de randonnée et reprennent le même sentier en sens inverse dans l’obscurité pour rejoindre leur maison. « Oui, c’est un effort, mais ça vaut le coup », dit Janko. Et ce n’est pas nouveau pour eux : ces sympathisants de TPRF sont tous deux dans l’humanitaire et grands défenseurs de l’environnement depuis longtemps.
Ici, lorsque qu’un PEP se termine, 38 personnes en moyenne reçoivent un certificat attestant de leur participation à au moins 8 ateliers, sur les 10 que compte le PEP. D’autres n’en suivent que quelques-uns mais en retirent également beaucoup de satisfaction, comme en témoigne ce participant : « Les ateliers sont très intéressants et je suis ravi d’y avoir assisté. Ils m’ont aidé à trouver la paix en moi et ont apporté des réponses à mes questions. J’en suis immensément reconnaissant. Cet outil est d’une grande qualité. Après avoir suivi de nombreux cours et séminaires, je peux vraiment l’affirmer : c’est certainement l’un des meilleurs. »
Les perspectives pour l’avenir ? « On continue avec, à chaque fois, une équipe du PEP plus attentionnée. Veiller à ce que notre façon de présenter le PEP soit digne de son fondateur, de l’importance et de la pertinence de son message, est notre défi permanent, notre responsabilité et notre plaisir », répond Caroline. Le PEP est vraiment en train de s’implanter dans ce beau pays de seulement 621 000 habitants. « Ça ne peut aller que plus loin, plus haut, dit Caroline. Nous voulons voir cette jeune pousse monténégrine croître et devenir encore plus robuste l’année prochaine. »

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